Il rentre en France en 1952 pour être affecté au Groupe Aérien de Liaison et d’Entraînement (GAEL) de Villacoublay. Trois ans plus tard, il est nommé à la base aérienne de Thiès au Sénégal où, heureuse coïncidence, il retrouve un adjudant-chef qu’il a côtoyé en Indochine et qui devient son... beau-père.

    En 1958, il est affecté au groupe de transport d’Alger. Deux évènements marqueront sa période algéroise : “J’ai assisté au tir de la première bombe atomique française le 13 février 1960 à Reggane au Sahara. On était à 40 km du point zéro et cela a fait un sacré boum. Je me souviens d’un gros champignon dans le ciel. On a décollé et on est rentré dans le nuage pour voir la radioactivité. J’ai en mémoire aussi le tremblement de terre d’Agadir. Ce n’était pas joli du tout, j’ai dû voler plus de 24h d’affilée pour amener les blessés sur Istres”.

    Après avoir volé pendant 5.000 heures dans les Groupes « ANJOU », « FRANCHE COMTE », et « BRETAGNE » durant 17 années bien remplies, il quitte l’armée de l’air en 1961.

    Il rejoint la vie civile comme instructeur technique au centre de formation des usines Marius Berliet à Vénissieux (69) et prend sa retraite définitive.

    Toujours féru d’aviation, il préside durant 15 ans le Club Aéronautique du Bugey Saint-Exupéry d’Ambérieu-en-Bugey, années pendant lesquelles il effectue encore 1.500 heures de vol.  

    Membre de la 1.136ème Section des Médaillés militaires, André CHABANOL qui fêtera ses 90 ans cette fin d’année, est également décoré de l’Ordre du Mérite National.

    Il n’a pas oublié de remercier son épouse pour sa patience !

    C’est autour du verre de l’amitié que cette cérémonie s’est terminée dans une chaleureuse ambiance.